la LegalTech se positionne comme l’un des éléments clés de performance du système juridique.
De plus, elle a un impact direct ou indirect sur les Services juridiques.
En ce sens, les enjeux éthiques qui en découlent sont multiples et concernent tous les acteurs de notre système juridique : les utilisateurs, les clients, le personnel juridique, que ce soient les professionnels de droit, les juristes, les avocats, ou encore les industriels de la LegalTech.
En installant le développement du numérique dans le droit dans un cadre éthique, l’objectif est de garantir la transparence pour générer la confiance, l’adhésion, et par voie de conséquence, les usages. Focus sur l’importance de l’éthique dans le virage numérique.
Qu’est-ce que la LegalTech ?
La LegalTech ou (la technologie juridique) désigne l’ensemble des sciences, technologies, usages et innovations induits par l’étude, le stockage, le traitement, la réception ou l’émission de l’information. Il s’agit ainsi des processus informatisés dans le domaine juridique, que ces processus impliquent ou non de l’intelligence artificielle ou de la robotique.
Les 6 piliers de l’éthique juridique :
Les principes fondamentaux qui guident le comportement et la conduite des professionnels du droit. Voici quelques-uns des principaux piliers de l’éthique juridique :
Le digitale et l’éthique
De même, pour la majorité des utilisateurs, la LegalTech a pour avantages principaux :
– Un gain de temps
– Une communication facilitée avec les différents interlocuteurs juridiques
– Une façon de moderniser le droit
– Un meilleur suivi des affaires juridiques.
Pourtant, la LegalTech ne peut être efficace que si elle est responsable, protectrice et humanisée. Les pouvoirs publics ont donc tout à intérêt à accompagner cette transformation numérique du droit en permettant aux usagers du système juridique de bénéficier de ses avantages, notamment sur la qualité des services, tout en assurant une plus grande éthique dans les pratiques.
Une approche éthique et structurée de l’exploitation des données
Ainsi, la collecte, l’utilisation et l’exploitation de ces données juridiques, sollicitent une large palette de métiers et d’expertises qui doivent composer avec le fait que les données de droit peuvent être exploitées uniquement si les juristes l’appréhendent sous le prisme de l’éthique. Propriété exclusive du client, elle doit en effet reposer sur son consentement éclairé.
Dans ce contexte, les acteurs de la LegalTech doivent accorder une attention particulière à chaque étape de son exploitation : structuration, traitement, stockage et protection, sans oublier l’anonymisation.
Chez Lexzur, l’ensemble de nos logiciels à destination des professionnels du droit respectent et conforme aux réglementations RGPD.
Avec l’intégration de la legal-tech, la relation juriste-client a laissé place à une relation juriste-client-digital, modifiant la nature des rapports et des échanges entre les deux acteurs. Aujourd’hui, il paraît essentiel de répondre à la fois aux attentes des usagers du droit, mais également aux exigences des professionnels du droit et de s’entourer de partenaires technologiques qui se démarquent par des pratiques éthiques éprouvées. Suivre cette voie, c’est mettre l’intérêt du client au cœur de ses priorités et c’est la meilleure manière de bien aborder le virage de la LegalTech.